Paris, 13 Juillet 1793, Marat livre ses dernières pensées, mourant, dans son appartement, avant de recevoir la visite inattendue de vieilles connaissances.
La pièce relate une rencontre fictive entre Marat, Danton et Robespierre. S’ensuit un débat politique, philosophique, historique sur la liberté, la république, la guerre et l’essence même de la Révolution. Tantôt les idées s’affrontent, tantôt elles se complètent.
« Je suis la République » déclare Marat, « ce n’est que par la violence que l’on peut rétablir la paix ». Soigner le peuple en éliminant les traîtres, comme on guérit d’une maladie en extirpant les impuretés de son sang. Robespierre, quant à lui, fait l’éloge de la vertu, et justifie les exécutions massives sous prétexte de justice. « Le premier des droits est celui d’exister » affirme-t-il, « La République est vertu ».
L’état de guerre serait-il inhérent à l’Homme ?
Un texte superbe et un débat d’actualité.
Un huis-clos passionnant destiné aux amoureux de l’histoire et de la politique.