La pièce « Le portrait de Dorian Gray », tirée du célèbre ouvrage d’Oscar Wilde, raconte l’histoire d’un jeune homme, dandy irlandais du 19ème siècle, qui, doté d’une beauté éblouissante, fait le vœu d’offrir son âme en échange de sa jeunesse. Son portrait, peint par Basil Hallward, exaucera ce souhait sordide et vieillira à sa place, montrant avec le temps la laideur de ses péchés. Lord Henry incite Dorian Gray, à devenir « le symbole visible » d’un nouvel hédonisme : vivre pleinement, être sans cesse en quête de sensations nouvelles et de plaisirs. En proie à cette influence, Dorian Gray, candide et innocent autrefois, deviendra un être sans scrupules, dénué de vertu et d’empathie.
La mise en scène est dynamique et l’interprétation de Lord Henry par Thomas Le Douarec exceptionnelle.
Ce spectacle poétique questionne sur le sens de l’existence, «réaliser à la perfection notre propre nature », et l’importance de la beauté dans notre société, définie comme une « forme de génie, qui fait princes tous ceux qui la possèdent». Enfin, le texte interroge, et parle des passions de l’homme qui nous font peur et nous empoisonnent. « La seule manière de se débarrasser d’une tentation est d’y succomber. Résistez-y, et votre âme tombe malade de la soif des choses qu’elle s’interdit. »
Une pièce philosophique qui aborde avec brio les thèmes de la jeunesse, de la beauté et de la morale.